Ton Ombre

Publié le par Lina Kurosaki

Huhuhu. Moi qui ne faisait que lire des fics et m'ébahir devant tant de talent, j'ai écrit une fic.

Donc :

Genre : POV Soi Fon.
Couple : Yoruichi x Soi Fon.

Note de moi : comme j'adore essayer de comprendre les sentiments de Soi Fon à l'égard de Yoruichi, ça a donné "ça".
Bon, ben, enjoy, si possible.


Ton Ombre


Ton ombre tisse mon chemin dans l’ombre.

Je te vouais une admiration sans bornes. Pour moi tu étais le chemin à suivre, tu incarnais mon idéal. Les qualités que je voyais en toi étaient innombrables. Je n’étais pas la seule à les voir d’ailleurs. Ta beauté et ta grâce n’étaient pas sujettes à débattre. Ta force, ta dextérité et ta rapidité effrayantes l'étaient encore moins; et d'après notre dernière confrontation rien n'a changé, malgré les efforts que j'ai fourni. Oui. J’ai vu en toi celle à laquelle je voulais ressembler. Tu possédais tout ce à quoi j’aspirais.

J’ai connu le bonheur à l’état pur. Une joie brute qui me faisait me sentir en vie. Sous tes ordres, combattant à tes côtés j’ai découvert cette joie, ce désir de vivre.
Paradoxalement, un besoin vital différent est né, oui vital, celui de mourir … à tes côtés, en te protégeant. Je me suis promis un nombre incalculable de fois, tout au fond de mon coeur, alors que je t’observais dans ta plus grande splendeur entrain de te battre, une aura que je ne me lassais d’admirer exhalant de chaque parcelle de ta peau : je pourrais mourir pour toi. En avais-tu conscience ?

Mon admiration prémices s’était transformée en quasi vénération.

"Dites-moi, Yoruichi-sama, y a-t-il un sentiment plus fort que la vénération ? Plus insensé que l’amour aveugle que l’on porte à une divinité immatérielle ? Un amour –depuis quand est-il question d’amour ?- encore plus inconditionnel que celui que porte une mère pour son enfant ? Dites, Yoruichi-sama ?" Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête, encore candide pour trouver des réponses, mais pas assez innocente pour tuer, de sang froid, pour toi. Trop tard, hélas, j’ai trouvé réponses à mes questions, et ce alors que tu me tenais fermement par les bras durant cette chute libre depuis le haut de la falaise du Sôkyoku.

Les réponses en fait se résumaient à une seule : oui.

Plusieurs sentiments et désirs nouveaux naquirent en moi alors que mes yeux écarquillés découvraient ton beau fauteuil: vide de ta présence. L’image floue de toi, avachie sur ce fauteuil, sourire étiré sur tes belles dents, yeux aux pupilles félines mi-closes, vacillait entre mes yeux. Je revoyais en boucle continue, jours et nuits durant, des séquences précises de moments précieux passés avec toi.

Je ne voulais absolument pas entendre parler de la raison de ton départ. Et puis, ce Urahara Kisuke, à part être le capitaine de la 12e division et le fondateur et président de la section de recherche scientifique, qui était-ce ? Pour toi je veux dire. Méritait-il que tu favorises son évasion ? Comptait-il autant pour toi ? Et moi alors, celle qui est restée tourmentée derrière toi, convaincue de devoir te haïr à jamais pour cet impardonnable acte de trahison, que représentais-je ? Pour toi je veux dire. Qu’aurais-tu fait pour moi en cas de besoin ? Aurais-tu abandonné ton rang à la Milice pour moi comme tu l’as fait pour lui ?

A ce stade là de mon existence ton ombre qui traçait mon chemin avait pris la forme d’une aiguille empoisonnée, sûrement semblable à mon Suzumebachi. Et j’ai été empoisonné. Il était trop tard quand j’en ai pris conscience, ton pernicieux poison a montré ses effets pendant tes cent ans d’exile. Et toi seule, loin de moi, possédais le remède.

Finalement, le chemin que tu m’avais tracé, consciemment ou inconsciemment - toi seule le sais- était sans but.

                                                                                                       ~~ .... ~~

Voilà !
Je pense que les fans de Yoruichi et/ou *je doute que ces deux marchent autrement que de paire* de Soi Fon apprécieront, nee ? ^^.

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